Chiffre d’affaire
150 milions d’€
Depuis 1948, le groupe Hammel est un des leaders de la Gestion des Fluides sur le marché français du sanitaire, de la plomberie et du chauffage.
Structure 100% familiale, actuellement présidée par Mr Raymond Hammel, fils du créateur de la société, elle a su se développer dans l’univers de la plomberie, du sanitaire et du chauffage, sur les réseaux professionnels et grand public avec une stratégie multi canal.
Aujourd’hui, Raymond Hammel est rejoint par deux de ses fils à la tête du groupe : David Hammel (Directeur de la stratégie) et Mickael Hammel (Directeur des participations) participent à la poursuite du développement du Groupe.
Depuis plus de 60 ans, le Groupe Hammel a toujours su mettre le client au centre de son projet d’entreprise, avec toujours la volonté d’apporter plus de services et de solutions techniques et innovantes à ses partenaires.
Avec un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros et en croissance régulière, le Groupe Hammel compte aujourd’hui près de 20 000 clients actifs auprès de l’ensemble de ses canaux de distribution.
Fort de ses 15 sociétés et de ses 360 salariés, le Groupe Hammel est concepteur développeur de ses produits stratégiques, et propose aux professionnels comme aux particuliers des produits innovants et conformes aux normes techniques et environnementales en vigueur.
Créée en 1945 à Périgueux par Rolph et Lucie Hammel la quincaillerie traditionnelle est devenue un groupe financier mené par le fils, Raymond.
Invité en 2014 à l’Elysée par le président François Hollande, Raymond Hammel incarne une solide réussite. A l’heure où les grandes familles Périgordines ont le plus grand mal à transmettre et conserver leur identité se pose la question : le temps des sagas familiales est-il achevé ?
Raymond Hammel est un homme serein. Le Groupe Beaulieu Finances qu’il dirige pèse plus de cent cinquante millions d’euros et comprend quinze sociétés employant 360 personnes et desservant 20 000 clients qui en font un des leaders de la gestion des fluides sur le marché français du sanitaire, de la plomberie et du chauffage. Il y a déjà presque dix ans Raymond Hammel faisait l’acquisition d’une entreprise espagnole spécialisée dans les planchers et plafonds chauffants et qui employait une cinquantaine de personnes. L’homme savait déjà que le monde bougeait, se transformait et que pour se développer il fallait sortir des limites de la géographie familiale sans en enfreindre les règles et les codes. On est loin de la petite quincaillerie ouverte au milieu des années quarante par son père, Rolph, et sa mère, Lucie.
Dans les années 50 la quincaillerie Hammel s’installe rue Ernest Guillier à Périgueux
« C’était à Périgueux, à la Font-Pinquet, puis rue Ernest-Guillier à partir des années soixante. J’ai vécu là-dedans en jurant de ne pas prendre la suite », évoque-t-il de ses bureaux futuristes de Marsac-sur-l’Isle, les premiers souvenirs de ce qui allait devenir une vraie saga familiale.
Nous sommes en 1939, la famille Hammel habite Strasbourg et contribue activement à la vie de la communauté israélite. Alors que la guerre éclate, arrive l’ordre d’évacuation qui les amène à Périgueux. Ils reconnaissent, aujourd’hui, avoir trouvé à Périgueux une seconde famille. La guerre achevée, Rolph et Lucie resteront. C’est dans la fameuse maternité de la rue Sirey aujourd’hui disparue, à Périgueux, que Raymond voit le jour. Il fait ses classes comme tout le monde et fréquente celles et ceux qui font le Périgueux du moment et se lie avec ceux qui feront le Périgueux d’aujourd’hui. Une note affectueuse pour son ancien copain de classe Francis Colbac, maire communiste de Trélissac. En 1968, il le reconnaît « c’était le joyeux bordel, une sorte de carnaval grandeur nature ». Il entre à Science Po : « Parce que j’avais envie de comprendre le monde, de chercher, d’avoir une approche sociologique de la société. » Il fera, par la suite, l’Institut d’Administration des Entreprises car « dans la famille il y a une fibre d’entrepreneur presque génétique. On aime créer, développer… »
Raymond Hammel revient à Strasbourg pour faire ses études : « le berceau de la famille était là-bas, le besoin d’éloignement et le retour aux sources… Je ne sais pas. Puis je suis entré dans la cellule marketing du groupe Kronenbourg. Puis mon père est venu me chercher… » C’était en 1979.
Rolph Hammel le fondateur de la saga Hammel
L’homme est exigeant, sans concession. De confession juive, il en adopte le système de valeurs établi sur une morale personnelle : « Il faut savoir se regarder dans la glace. On ne triche ni avec soi, ni avec les autres », enfonce Raymond Hammel.
Son épouse, Annie-Claude, pédopsychiatre est de tradition séfarade, c’est-à-dire, dans la religion juive d’origine espagnole. Lui, de tradition ashkénaze, c’est-à-dire d’origine d’Europe centrale. Il reconnaît sans ambages que son épouse, sa famille, représentent « ce qui reste quand on a tout perdu ».
Avec ses trois cent soixante salariés et ses cent cinquante millions d’euros de chiffres d’affaires, le Groupe Hammel-Beaulieu, installé sur les Champs-Elysées, à Paris comprend quinze sociétés dans les domaines les plus divers : robinetterie, chauffage, plomberie, sanitaire, l’adoucissement et la stérilisation des fluides, la fabrication de raccordement pour tuyauteries, l’informatique et l’aménagement de linéaire pour la grande distribution sans oublier le marché des piscines… Ouf ! Raymond Hammel explique : « Nous entendons maintenir l’esprit familial du groupe. Nous en détenons 100% et c’est assez rare pour être mentionné. » Une situation presque contre nature.
Tout au long du dix-neuvième siècle, les entrepreneurs établissaient de vraies dynasties. De l’aristocratie du sang nous passions celle du bien acquis. Au dix-neuvième siècle, le Périgord, jusqu’alors très majoritairement rural, s’industrialise et s’urbanise donnant naissance à une bourgeoisie dont le développement et la puissance d’argent font de plus en plus contrepoids à l’aristocratie traditionnelle. Affranchis dans une large mesure, dès le règne de Louis XIV, et de façon plus complète et plus formelle en 1789, des interdits qui pesaient sur eux, les juifs et les protestants se tailleront rapidement, dans cette nouvelle aristocratie une place importante. Ils étaient, les uns et les autres, rompus au négoce et au maniement de l’argent, seules activités qu’ils eurent permission d’exercer durant des siècles.
C’est aussi l’époque des alliances entre la vieille aristocratie et les riches héritières permettant ainsi aux nobles de se maintenir ! Ainsi, par exemple, En 1828, Joseph Napoléon Ney, deuxième prince de la Moskova issu de la noblesse d’Empire épouse la fille du banquier Lafitte.
Il y aura, plus tard, toute une série de mariages avec des demoiselles juives fortunées dont on trouvera les descriptions dans les romans de Marcel Proust ou de Guy de Maupassant. Ainsi, en 1878, Agénor, onzième Duc de Gramont contractera un mariage avec Marguerite de Rothschild ; en 1822, Alexandre, troisième Prince et Duc de Wagram, épouse Berthe de Rothschild, sœur de Marguerite.
Viendront aussi les mariages américains : Boniface, Marquis de Castellane et Hélie, cinquième Duc de Talleyrand sont les époux successifs d’Anna Gould, fille d’un propriétaire de lignes de chemin de fer et de télégraphe aux Etats-Unis alors que Joseph de Riquet, Prince de Chimay et de Caraman, s’allie à Clara Ward, fille du « roi » du cochon à Détroit. En 1874, Gabriel, huitième Duc de Praslin, se marie avec Elisabeth Forbes dont la dot s’élève à un million de dollars !
D’autres, enfin, choisissent leur femme dans les « 200 familles » : Pierre de Cossé, douzième Duc de Brissac épousera une Schneider ; le Prince Amaury de Broglie, une Michelin.
Lorsque Xavier Darcos lui remit les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur, Rolph Hammel associa son fils, Raymond.
Le Périgord, plus écarté des grands mouvements de la société est resté sur des dynasties moins en vue. L’aristocratie mieux implantée, une petite industrie, un commerce plus florissant et une fonction publique développée constituent l’ossature de la société Périgorde. Cet équilibre discret, ce charme désuet, correspondaient mieux à l’esprit de la famille Hammel. Loin de ces grands noms célèbres, elle se veut provinciale tout en traduisant aussi ce sentiment d’appartenance, cette identité à la fois culturelle et économique liés à un terroir. A la sortie des ténèbres de la guerre, Rolph et Lucie Hammel ont choisi de vivre, d’entreprendre, de créer en Périgord. Ils avaient par leur culture, leur personnalité, cet esprit de dynastie, de saga. La notion de transmission est ici très forte, marquée par l’histoire. Plus d’un demi-siècle plus tard, le père a cédé au fils, Raymond, et celui-ci a su faire prospérer l’affaire. C’est assez rare pour être relevé.
Aujourd’hui, les plus grandes familles issues de l’entreprise, celles de l’industrie ou du commerce, sont le plus souvent en faillite. La restructuration imposée par les évolutions ouvre la porte à des bailleurs de fonds qui n’ont souvent plus rien à voir avec ce que certains appellent encore le « paternalisme » ou encore « l’esprit de clocher ». On l’a vu, notamment, lorsque le député des Pyrénées-Atlantiques, Jean Lassalle avait entrepris une grève de la fin pour sauver l’entreprise que projetaient de fermer des investisseurs japonais. Des pans entiers de notre économie ont depuis cédé devant la mondialisation et l’arrivée des capitaux vitaux économiquement mais incertains sur le futur d’un territoire.
Raymond Hammel mesure avec justesse et précision que sa situation personnelle est exceptionnelle. En Dordogne, les successions de père en fils réussies sont peu nombreuses. Elle relève même du miracle. Il y a, en tout état de cause, dans cette saga Hammel, le « buffle de terre » qu’est Raymond, signe qui s’appuie sur la stabilité, le sens du devoir et celui de la famille. A tout ceci Raymond Hammel répond : « Je ne suis que l’héritier du travail de mes parents, de leurs valeurs morales ce qui donne à ma vie une responsabilité particulière et qui dépasse les apparences de la réussite économique ou financière. » La disparition de Rolph Hammel, en 2006, marquait profondément le Périgord tant celui qui était reconnu et respecté comme Président honoraire de la Communauté juive de Périgueux était lié à l’histoire de la ville. Plus que jamais la saga Hammel devait se poursuivre.
Raymond Hammel s’est attaché encore davantage à développer son héritage avec, déjà, le souci de la transmission. Ses deux fils le rejoindront. David Hammel à la Direction de la stratégie et Mickael Hammel à celle des participations. Ils participent, avec leur père, depuis ces dernières années, à la poursuite du développement du Groupe. Dès lors, la croissance externe à laquelle il n’a cessé de croire et d’œuvrer prend toute sa forme. Terriblement exigeant pour ses collaborateurs, à l’heure où le rétroviseur s’affiche il égrène la valeur du temps, du futur qui s’éloigne toujours mais aussi du passé qui empile les souvenirs et assouplit les passions. Il cultive l’enthousiasme et inscrit son action dans la stricte observance de la tradition familiale.
150 milions d’€
100 000m² de stockage
1500 commandes expédiées par jour
35 milions d’articles livrés par an
15 Sociétés
Supérieur à 98%
360 personnes
6 ingénieurs
3 milions d’€ investis chaque année
20000 clients
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